• Me voilà sortie de chez le médécin, après 1 heure 30 d'attente. Arrivée vers 18h au cabinet médical, enfin chez moi vers 20h....

    Je sais, ça fait pas 1h30 mais 2 heures, paskentretemps y'a récupération de médocs et retour à pinces dans mon château! Dingue tout de même de devoir se justifier, bande de chicaneurs!

    Franchement baigner dans la populace, les gosses qui braillent, les gens qui parlent (fort) et racontent des trucs qui n'intéressent qu'eux (alors que ma vie intéresse tout le monde), sans compter ceux qui puent, le tout pendant aussi longtemps ça donne pas envie de se soigner, ça incite plutôt à mourir étouffer dans ses quintes de toux, noyée dans ses crachats verts foncés.

    Stoïque j'ai été, bien que le côté obscur de la Force m'ait fortement titillé: le sabre laser ça a du bon, ça libère de la place...mais bon il paraît que les enfants sont une espèce protégée...alors j'ai juste sombré dans un autisme de circonstances.


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  • J'ai trouvé cette journée désopilante! Et ce n'est pas du boulot dont je parle bien évidemment, mais de ce souk au sujet du lundi de Pentecôte.

    Ça  m'a fait mourir de rire: entre ceux qui travaillaient, ceux qui faisaient grève et ceux qui avaient posé un congé, il fallait y réfléchir à deux fois avant d'aller faire une course, demander un renseignement ou même se déplacer!  Bref ça a été la foire!

    Mais ce qui m'a fait le plus sourire, de ce petit sourire sarcastique et ironique qui me va si bien, c'est que, pour une fois, les gens ont dit haut et fort que "franchement la solidarité ça fait chier,  jveux mon lundi de Pentecôte", ils n'ont pas eu honte d'être de gros égoïstes. Incroyable !

    D'ordinaire, il est de bon ton de dire qu'on aime les enfants, les vieux et les chiens, que la guerre c'est pas bien, qu'un pd c'est pas un pd mais un homme qui aime les hommes (alors qu'entre nous un pd n'est jamais qu'une sale pédale, et je sais de quoi je parle! soupirs! lol!), que l'abbé Pierre est le plus grand français de tous les temps, qu'on achète toutes les années le cd des restaus du cœur, et qu'on fait scrupuleusement le 3637 pour le téléthon etc.etc.... : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil...

    Et là, les bras m'en tombent! QUOIIIIIIIIIIIIII?! Les gens rejettent cette solidarité envers nos aînés alors que  d'ordinaire ils se laisseraient attendrir par le doux regard de biche d'un enfant myopathe ou sidéen (et notons au passage qu'un enfant malade c'est vendeur, c'est mignon et ça fait propre sur lui, et c'est beaucoup mieux en terme d'image qu'un pd infecté par le VIH criant à la France sa colère et sa détresse...). QUOIIIII?!!! Le vieux n'attirerait-il pas la sympathie et la pitié (Pitié mot vomitif s'il en est, mais moteur de tellement de gestes dits désintéressés...)? Apparemment sur l'échelle de Richter de la pitié (nommons-la, en toute modestie, "échelle d'Arsenik") le vieux pèse moins lourd que le gamin ou le pauvre...

    Le Français s'est montré tel qu'il est  30% fouteur de merde, 30% revendicatif et  40% égoïste! Et politiquement incorrect surtout! Pour une fois qu'on n'était pas dans une espèce d'insupportable consensus mou...Alléluia!

    Vous me direz que certains avaient peut-être en tête la vignette automobile, mesure soi-disant  "provisoire"...alors peut-être que chat échaudé craint l'eau froide!

    En ce qui me concerne, oui un jour férié supprimé çà ne me fait certes pas plaisir,  oui j'avais pas super envie de me lever ce matin (comme tous les matins d'ailleurs), mais je me suis délectée en observant tous ces bruissements de mécontentements... 

    Maxime de la journée : le lundi de Pentecôte jme tiens les côtes!


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  • Bronchite carabinée,

    Toux de tuberculeuse,

    Mycose vaginale rebelle,

    Tête dans le cosmos,

    Et demain je bosse!

    Devise de la soirée : bien que malade tu sois, sur le lundi de Pentecôte tu t'assoies...


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  • Un des bons moments de certains débuts de soirée : m'asseoir devant mon ordi, avec un Martini blanc double dose et de la zic  devant une page blanche de Word.

    Il faut que je me police, car je me rends compte que je dis souvent que je bois des apéros, seule, le soir, et si je continue de souligner cet état de fait, ma mère risque de se précipiter sur les pages jaunes Côte D'azur au chapitre «alcooliques anonymes» pour me réserver une place dans le meilleur établissement de désintox du coin...non loin d'elle bien sûr! C'est comme ça les mères, ça ne cesse de vouloir votre bien, c'est pénible tout de même!

    Demain dernière journée avant le pont de l'Ascension: j'espère que la journée sera plus faste, parce qu'aujourd'hui j'ai collectionné les cons et les primates. Et ça me rend quelque peu chafouine (Maman rapproche toi du téléphone, je viens de me servir mon deuxième Martini!). Je rêve de leur dire parfois tous ces mots doux qui révèlent, plus qu'ils ne dépassent, ma pensée...mais bon chuis sensée me maîtriser, sans compter que ça fait désordre de se faire virer pour "mépris caractérisé envers le client lambda".

    Comment voulez-vous que je drague celles que je reçois, elles ne sont pas au niveau à aucun niveau.

    Est-il raisonnable et normal que beaucoup trop de lesbiennes soient fringuées comme des sacs et super limitées intellectuellement (je sens que je vais me faire des copines...)?

    Et pourtant, je ne leur demande même pas d'être des top-models, juste d'avoir du style,  d'être fines, intelligentes, subtiles, cyniques, critiques, d'avoir le sens de l'humour et de la dérision, voire même de l'autodérision, d'être immodestes et humbles à la fois, bref d'être en phase avec moi.

    Jme la pète?! Oui et alors? J'ai eu ce sujet de conversation avec mon ex qui avait aussi parfois tendance à se la péter, et on avait bien ri, et je me dis qu'on se ressemblait beaucoup, n'en déplaise à certains... Beaucoup, mais pas assez il faut croire.

    Et je me dis aussi que la baise entre nous était vraiment de la super baise. J'y repense souvent.

    C'est fou, mais je sais que jamais je ne pourrais transiger sur tout cela : "Aujourd'hui je me suis promenée en ville et j'ai regardé ces lesbiennes qui jamais ne me plairont,  j'ai regardé un couple s'embrasser en ayant la nausée,  je me suis regardée pleine de toutes ces choses dont je veux pas et qui feront mon malheur." Extrait d'une lettre écrite le dernier week-end d'août 2004. Après rupture.

    Chérie, c'est  fou à quel point tu m'habites encore.

    C'est fou comme je change.

    Je ne sais pas si je vais aimer ce que je deviens.

    To be continued...


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  • C'est fou comme le champagne saoule, presque immédiatement, au bout de deux coupes. C'est fou comme le champagne désinhibe.

    Jeudi soir, après une bouteille et quelques bulles, elle a mis aux orties ses dernières résistances morales, sa mauvaise conscience et sa fidélité.

    Elle s'est donnée et elle a fait ce qu'elle avait envie de faire depuis plusieurs mois, elle est allée jusqu'au bout de son fantasme, de ses désirs et son excitation. Elle a fait l'amour avec moi.

    Elle a accepté les caresses, elle a accepté que je dégrafe son soutien-gorge, que j'ouvre la braguette de son jean et que je vire son string. Elle a accepté mon corps sur le sien, ma bouche sur ses seins et ma langue sur son clitoris, elle a accepté que des doigts féminins la prennent...

    Elle m'a traitée de salope, un bien beau compliment.

    J'ai senti dans son souffle qu'elle aimait ce qui se passait, qu'elle n'avait plus de tabous et toute sa conscience, j'ai aimé entendre son souffle s'accélérer et lui faire connaître des plaisirs différents.

    Je l'ai trouvée à la hauteur de la situation malgré sa situation... Ce fût une belle soirée.

    Ce sera peut-être notre première et dernière  rencontre érotique, nous n'irons peut-être pas plus loin dans le plaisir et l'intensité...sauf si elle m'a quittée plus amoureuse encore...

    Ce soir, elle est avec son compagnon et son petit garçon, dans sa vie. Mais je sais que j'occupe ses pensées, moi son autre vie. Moi sa dérive et son coup de folie.

    Ce soir, je finis le dernier tiers de notre seconde bouteille de champagne, et je me demande comment tout cela continuera, comment ça se terminera.

    Car il y  a toujours un terminus. Quel qu'il puisse être.


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